Dans un futur plus ou moins proche, les gens ne communiquent plus...
... La "famille", ce sont les personnages des films ultra-courts diffusés sur les murs-écrans de chaque maison. Dans cet univers où le Bonheur est assuré par un gavage constant d'images, de sons et de vitesse, les livres sont interdits ; ils se contredisent toujours, et entraînent chez les gens des sentiments destructeurs : l'émotion, la tristesse, l'amour, la rébellion ... Les pompiers sont chargés de détruire les livres en les brûlant, et les hors-la-loi qui en dissimulent chez eux sont sévèrement punis...
Guy Montag, pompier depuis des années, rencontre un jour Clarisse. Cette jeune fille étrange le pousse à s'attarder devant des choses insignifiantes de la vie : un pissenlit, la lune, une discussion en famille le soir... Petit à petit, Montag s'interroge sur le sens réel de son existence. Sa femme, Mildred, vit dans le monde virtuel des murs-écrans. Les gens autour de lui ne ressentent rien, ne pensent plus, ne se parlent pas, sont indifférents à tout. Lorsque Clarisse disparaît mystérieusement, le pompier s'interroge : que racontent vraiment les livres ? Au cours d'une de ses habituelles "missions" pyromanes, il vole un livre dans la bibliothèque de la "criminelle" dont il doit brûler la maison. Et commence à lire.
Il découvre alors des univers nouveaux, dans lesquels les hommes pensent par eux-mêmes et communiquent par écrit leurs savoirs. Il découvre la beauté des mots, l'émotion provoquée par la poésie, et la force de l'imaginaire. Il apprend que, par le passé, les pompiers éteignaient les feux au lieu de les allumer. Décidé à changer le monde dans lequel il vit, il contacte Faber, un ancien professeur d'anglais. Ensemble, ils mettent au point un plan pour se procurer des livres et éliminer les pompiers pyromanes. Mais Beatty, le supérieur de Montag, démasque celui-ci...
La force de ce roman d'anticipation est de faire la peinture d'une société qui est la nôtre : gavée de divertissements, accro à l'image et au sensationnel, adepte de la culture de masse. Une société dont le Bonheur consiste à ne plus avoir à choisir, puisqu'il n'y a pas de choix, et donc à ne plus penser. Un monde dans lequel tout va vite, tout disparaît le plus rapidement possible et est oublié parce que déjà remplacé. Après avoir fermé Fahrenheit 451, un livre n'est plus seulement un assemblage de feuilles couvertes de mots, destiné à amuser ou à instruire. C'est avant tout un support de connaissances, un moyen de transmettre un savoir, et un synonyme de liberté, parce qu'il entraîne une réflexion et donc des choix.
Montag, le héros, est différent parce qu'il se pose des questions. Il attache de l'importance aux souvenirs, à la valeur des choses, à la signification des mots. Il regarde plus loin que ses murs-écrans, que son lance-flammes, pour chercher des réponses à ses questions. Et en même temps, il se cherche, il n'est jamais sûr de lui, il a peur ; il est tenté plusieurs fois de renoncer. En cela, Montag est un être humain : pas une larve gavée, mais pas non plus un héros sans peur et sans reproche.
L'autre atout de ce livre est le style très particulier de Bradbury, qui évite les clichés littéraires pour créer un langage personnel touchant et évocateur, grâce à des jeux de ponctuations, des ruptures de rythme et des métaphores... de la poésie.
Commentaires :
Un très bon article, Sacha-Panda. Bravo !
blup!
coucou sacha!(très joli nom!^^) jpense que mon com' n'apportera non plus pas grand chose de plus à ce superbe texte! C'est super bien écrit, et puis chez nous tous c'est plussssss mieux, parce qu'on a le résumé sur papier rouge! Niark!! Continu O**los! :-) C'est vrai, tu es faite pour écrire!!
gros bisouuuuuuus..bon un indice..j'ai eu l'adresse ce matin! tu vois qui c'est? lol... non? ben.."tan pis tan pis"! :p
cheese
Yeeepeeeeeeeeeeeee
Bonjour, bonsoir, bonne nuit les petits, ...
Bref, désolée mais la tentation était trop forte, la Hyène (avec son rire hyéneux) n'a pas résisté à laisser un commentaire (plus communément appelé, chez les 2 de neurones, des "com's") stupide, inintéressant et puis bon on s'en fout, le blog est un espace public, donc prout.
Bref (j'aime ce mot, je trouve qu'il fait très pro), je suis la première à commenter le nouveau blog de ma reus, plus communément appelée "Sacha Panda" pour des raisons, je ne le vous cache pas, qui demeurent encore pour moi bien obscures. Tiens il parait que ça vient de Pokémon O_o Nan nan je lole (du verbe loler bien entendu).
Donc au lieu de raconter des inepties, on va quand même commenter ce texte mAAAAAAAAAgnifique (tiens vais aller le relire parce que je l'ai lu hier après avoir regardé Classé Confidentiel sur la 6, donc mon cerveau était un peu dans la soupe) ...
My God, quel beau texte, en plus je suis déconcentrée par les blagues un peu débiles du Pop's adoré.
Voilà, la partie intello du commentaire va commencer. Tintintin !!!!!
En lisant ce post, ben en fait ça me donne envie de lire le bouquin. Mais bon, ça a l'air un peu glauque. Moi je préfère les magazines de filles : Muteen, Lolie (dérivé du verbe loler)...
Bon, en fait je me rends compte que je n'ai rien à dire sur ce texte : tout est dit. Cependant, j'aurais un petit conseil : tu pourrais prendre plein de couleurs différentes, surligner des mots, pour rendre ton texte plus attrayant.
Voilà, mon commentaire stupide arrive à sa fin. Je ne dirais qu'une chose : "Chaaaaaaaaaaaaarles Fréééémooooooooooont !!!!!!"
Superlol : La Hyène